lundi 13 juillet 2015

MARRE des BIEN-PENSANTS et des FAUX-CULS !

 Le 14 juillet, 

                        Comme le chante justement notre Georges national, je reste dans mon lit douillet et me fous pas mal des flonflons de la fête populaire..
Tu le sais, toi lecteur, que je suis une rebelle, une héritière, très très modeste,  de ces femmes illustres qui ont refusé le statut, statique et préconçu ( par les hommes, bien sûr),  de la femme. 
Elles étaient souvent belles ( pas moi), passionnées, affamées d'amour, d'action, d'art...de VIE !

                          Perso, j'ai mené ma barque, celle que le Destin m'a imposée, du mieux possible, mes choix ont souvent été méjugés mais, obstinée, j'ai poursuivi le chemin, et joué, au mieux, le rôle qui m'avait été attribué à la naissance ...
( et oui, tu l'ignorais, mon ami lecteur, mais, moi, je crois que l'homme est sur terre pour accomplir une mission qui fait évoluer l'humanité...chacun, petit grain de sable, a sa part de responsabilité. 
"Toujours plus haut, toujours mieux, et surtout, ne JAMAIS, jamais stagner....")

                     A 67 ans, je peux faire un bilan. Je suis tombée, souvent. Me suis relevée, toujours. Gagné chaque fois, un cran d'humanité...
Et ben, aujourd'hui.... je repars encore.
                        Le Destin m'a fait un signe, je n'y croyais plus, j'étais mourante depuis des années...
( faut dire que j'ai cumulé les merdes !)  
Alors,  je repars, avec au coeur une foi, en la vie, inédite.

                   Ce poème, est un cri de colère. J'ai tout entendu depuis le début de cette crise existentielle  que je suis une égoïste, une méchante, une salope ou une pute, c'est selon, je vais me retrouver sans rien et patati et patata... et surtout, surtout...
" A ton âge, on est trop vieux pour ça, tout recommencer, aimer comme une ado, vivre comme  si tu avais 20 ans...Ma pauvre fille, tu es folle ! "
                          Et là, les faux amis, les bien-pensants ont fait le vide autour de moi... 

                          Crois-tu, lecteur, que c'est contagieux le bonheur ?
                     Merci à toi, qui lis ces lignes, toujours écrites avec modestie, merci à toi, l'ami(e) présent(e) qui m'appelles quand la solitude est trop pesante...Merci.

Voici donc mon dernier cri... Il sera peut-être encore retouché, c'est un premier jet !

TROP VIEUX.




“ Trop vieux ! ” 
Ah ! Que ces mots, seulement deux,
Brefs, anodins mais lapidaires,
Jaillis de bouches atrabilaires,
Brisent de rêves de vie,
Mènent droit à l’asthénie !

JE ne suis pas trop vieux
Pour ressentir de l’émoi
Aux rires de l’enfant,
A un air décoiffant,
Priser ce je-ne-sais-quoi
Face au tableau nouveau
D’un peintre jouvenceau.
J’ai droit au délicieux !

TU n’es certes pas trop vieux,
Pour te vêtir, insolite, à ton goût,    
En jeune et chamarré, 
Exclure le style passe-partout,
Vieillot et trop carré.
Oublie les moroses et  reste « toi »,
                                                   Seul ton plaisir est de bon aloi,
Même s’il est malgracieux !

Il  n’est, à présent, pas trop vieux !
Et son vif esprit toujours pétille 
Tout savoir, tout apprendre l’émoustille.
Danser le rock, la zumba, il rêve,
Et lire, peindre ou nager, sans trêve,
Se poser devant l’ordinateur,
Muer en éclairé amateur.
Intelligent, pas prétentieux !

Nous ne sommes vraiment pas trop vieux,
Pour décamper du pays, le sac au dos          
Ou dans un antique combi, en duo,
Converser le Wolof ou l’italien,
Sous tente, goûter le thé sahélien,
Nous ne languirons pas dans un fauteuil 
Nos enfants ne sont pas encore en deuil,
Notre élan vital reste impérieux !

Vous, vous n’êtes pas trop vieux, 
Pour fondre, troublé, sous un regard coquin, 
Fleurer un léger parfum exquis
Et s’avouer enfin reconquis,
En son corps affamé, ce désir badin,
Cet absolu désert affectif,    
Apprivoisé par soin palliatif,
N’est pas péché luxurieux !

Ils ne sont aucunement trop vieux
Pour espérer, et rechercher, puis découvrir  
L’ “autre”, cette âme-sœur promise,
Cet alter ego que le destin veut offrir,
A qui leur vie devient soumise.
Changer d’existence ou révolutionner tout,
Les enfants, les faux amis les traitent de fous.
Mais de la mort, ils sont victorieux !

“ Trop vieux ! ” 
Toi avec moi, ma main dans ta main,
Sans angoisse, tu braves demain,
Moi avec toi, ton âme en mon âme,
La ferveur de mon cœur le proclame :
“ Pour s’aimer, jamais trop vieux ! ” 


mardi 7 juillet 2015

Et si le Destin... ( suite)







Le 7 juillet 2015,

La canicule s'installe sur notre beau pays. Arrivée de façon soudaine, elle te met dans un état inaccoutumé... Tu deviens rouge et transpires, la touffeur t'envahit peu à peu, elle te prend au ventre, s'étend, et puis ton esprit aussi s'embrouille. Souvent, tu étouffes tant la pression intérieure est puissante. Tu  te sens moite et fébrile. 
Tu voudrais que cette sensation cesse mais elle t'apporte du bien-être et des activités inhabituelles...
Tu l'as espéré longtemps, le soleil, ton ami, tu t'allonges sous ses rayons, tu te baignes dans l'eau qu'il réchauffe et tu te sens tellement vivant !
Parfois, un éclair, suivi d'un coup de tonnerre, et l'orage qui éclate, assainit l'atmosphère....
L'amour est tel un épisode de canicule... et le Destin le mène à sa guise !
Je peaufine mon dernier ouvrage sur ce thème. Des poèmes où je veux te faire partager mes interrogations, mes doutes, mes bonheurs et mes peines... que tu connais bien, toi, lecteur ami, pour les avoir vécus. 
J'espère que tu t'y retrouveras, que tu y puiseras du réconfort, de l'empathie, de la sérénité aussi.
Un petit cadeau, ma couverture... et si tu veux, dis-moi ce que tu en penses  ?  Aimes-tu ?