mercredi 14 septembre 2016

HAÏKU

Bonjour, toi mon lecteur préféré, 
Depuis mon dernier article, beaucoup de choses ont changé dans ma vie et surtout dans ma façon de la voir, de l'appréhender. 
En fait, TOUT a changé !
Et, j'ai même découvert tellement de choses, belles et surnaturelles, qu'aujourd'hui encore, je ne sais plus où donner de la tête !

Bon, mais cela, c'est ma vie, elle est privée...restons-en à l'écriture.
Il m'a été soufflé par mon "ange gardien", par mes guides spirituels, tellement présents auprès de moi, le mot "haïku"...

Aïe ! 
En très très gros, je savais des "haïku" ce que m'en avait succinctement explicité mon amie Nathalie C.
Une forme de poésie dans laquelle je ne retrouve pas mon esprit de "poétesse occidentale", mes émotions féminines et toutes romantiques encore...et puis, cette brièveté, cette concision qui empêche de s'étaler sur sa douleur ou son bonheur. 
Cette forme si courte qu'elle bâillonne toute expression du coeur. 

Et bien, moi, tant à l'écoute des messages de l'ailleurs, j'ai entendu. Et je me suis mise à apprendre. Et j'ai mis de côté mon esprit râleur. Et j'ai essayé de comprendre la leçon qu'on me demandait là-haut !

Ah ! la concision...oui, bien sûr, c'est logique !
Ah ! l'observation de la nature... oui, j'en ai besoin !
Ah !  la patience...Ben oui, une évidence !
Ah ! Bon... alors au boulot.

Je n'ai pas terminé mes lectures des règles et principes de base, de forme et de fond, de ces poèmes, mais, j'ai commencé l'écriture.
La plume me démange en ce moment....mais la Muse a fui vers d'autres cieux. 

Je te livre donc quelques uns de mes premiers haïku, 
et surtout,  surtout, toi, mon lecteur ami, n'hésite pas à me dire ( ici ou sur FB, en privé ou non ), ce qui va, ce qui ne va pas, si tu aimes ou pas...  enfin, à TOUT me faire savoir sur ta réaction à cette courte lecture !
Et je t'en remercie.

 

HAÏKU



 Flamme vacille
au souffle du bougeoir d'or 
irradie mon coeur.

 Balafre lactée
d'avions, griffe d'azur,
déchire le ciel.

 Tendre doux amant
la flamme vive et dure
brûle l'amadou.

Plume éthérée
nacre blanche dans les cieux
signe d’un ange.

Coquille vide
sur foin brûlé d’un été
libre est l’oisillon.

Fenêtre ouverte 
cimes bercées sous le vent
magie du matin.

La brume opaque
ceint la nature échauffée
en fin de l’été.

Multicolores
bonbons dans leur rond bocal
narguent mon envie.

La main trop pâle
touille les feuilles vertes
la salade rit.

Au souffle taquin
geint et danse la cime
marionnette.

Carnet en la main
et le coeur sur la plume
le poète prie.

Mon œil se pose
sur tes lèvres gourmandes
en désir de toi.

En son nid douillet
le coquin oiseau jouit.
Divine union.