Bonjour, toi mon lecteur préféré,
Depuis mon dernier article, beaucoup de choses ont changé dans ma vie et surtout dans ma façon de la voir, de l'appréhender.
En fait, TOUT a changé !
Et, j'ai même découvert tellement de choses, belles et surnaturelles, qu'aujourd'hui encore, je ne sais plus où donner de la tête !
Bon, mais cela, c'est ma vie, elle est privée...restons-en à l'écriture.
Il m'a été soufflé par mon "ange gardien", par mes guides spirituels, tellement présents auprès de moi, le mot "haïku"...
Aïe !
En très très gros, je savais des "haïku" ce que m'en avait succinctement explicité mon amie Nathalie C.
Une forme de poésie dans laquelle je ne retrouve pas mon esprit de "poétesse occidentale", mes émotions féminines et toutes romantiques encore...et puis, cette brièveté, cette concision qui empêche de s'étaler sur sa douleur ou son bonheur.
Cette forme si courte qu'elle bâillonne toute expression du coeur.
Et bien, moi, tant à l'écoute des messages de l'ailleurs, j'ai entendu. Et je me suis mise à apprendre. Et j'ai mis de côté mon esprit râleur. Et j'ai essayé de comprendre la leçon qu'on me demandait là-haut !
Ah ! la concision...oui, bien sûr, c'est logique !
Ah ! l'observation de la nature... oui, j'en ai besoin !
Ah ! la patience...Ben oui, une évidence !
Ah ! Bon... alors au boulot.
Je n'ai pas terminé mes lectures des règles et principes de base, de forme et de fond, de ces poèmes, mais, j'ai commencé l'écriture.
La plume me démange en ce moment....mais la Muse a fui vers d'autres cieux.
Je te livre donc quelques uns de mes premiers haïku,
et surtout, surtout, toi, mon lecteur ami, n'hésite pas à me dire ( ici ou sur FB, en privé ou non ), ce qui va, ce qui ne va pas, si tu aimes ou pas... enfin, à TOUT me faire savoir sur ta réaction à cette courte lecture !
Et je t'en remercie.
HAÏKU
Flamme
vacille
au
souffle du bougeoir d'or
irradie
mon coeur.
Balafre
lactée
d'avions,
griffe d'azur,
déchire
le ciel.
Tendre
doux amant
la
flamme vive et dure
brûle
l'amadou.
Plume
éthérée
nacre
blanche dans les cieux
signe
d’un ange.
Coquille
vide
sur
foin brûlé d’un été
libre
est l’oisillon.
Fenêtre
ouverte
cimes
bercées sous le vent
magie
du matin.
La
brume opaque
ceint
la nature échauffée
en
fin de l’été.
Multicolores
bonbons dans leur rond
bocal
narguent mon envie.
La
main trop pâle
touille
les feuilles vertes
la
salade rit.
Au
souffle taquin
geint
et danse la cime
marionnette.
Carnet
en la main
et
le coeur sur la plume
le
poète prie.
Mon
œil se pose
sur
tes lèvres gourmandes
en
désir de toi.
En
son nid douillet
le
coquin oiseau jouit.
Divine
union.
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