Bonjour mon lecteur aimé,
Je suis là, encore, et ma vie est tellement emplie de cet Amour, celui de ma Flamme, mon aimé de toujours, que'écriture me démange... alors, voilà, je te livre les premiers, les derniers...
De l'Amour pour lui, Jean-Marc, seulement de l'Amour !
DEUX
ÂMES
Quand
ton chemin devient destin,
Quand tu sens que le vent te mène,
Quand
la vie te fait un pied de nez,
Laisse-toi guider !
Ton
âme, pour toi, a choisi.
Par
une matinée ensoleillée de juin,
Telle
une brise d'alizé,
Aérienne
et, oh combien légère,
Elle
volette au milieu d'eux
Et
se pose, souriante et vivante,
Près
de Lui, beau et taciturne.
Souvent
ému pourtant, son cœur,
Devant
ce regard d'océan trouble,
Reste
coi.
Et
de s'écouler le temps, vif et gai.
Mais,
la nuit,
En
sa magie toute céleste,
Guette
et patiente.
Elle
attend...Son heure arrive !
À
quelques mots mutins,
Ces
deux cœurs naïfs,
Elle
et Lui,
Cèdent
à l'inattendu miracle.
Sous
la lune bienveillante,
Quand
se frôlent leurs mains,
Que
se croisent leurs doigts,
Le
monde, à leurs pieds, s'évapore,
Et
nue, face à face,
Leur
âme se révèle.
Re-naissance
sacrée
De
la Flamme originelle.
Point
n'est ici le lieu
De
narrer le feu de ce pur Amour,
Tellement humain, tellement divin,
De
corps en cœur, de cœur en âme,
De
peine en joie,
Bonheurs
et douleurs
Duo
sublime, en tout acte d'être !
Puis,
ce matin de l'horreur,
L'inouïe,
l'impensable perte,
L'envol
de Lui
Vers
des cieux toujours plus bleus.
Ultime
cadeau à l'âme bien-aimée,
Une
graine d'Amour,
Clé
de Vie,
Qui,
au fil des pleurs et du deuil,
Reçoit
le rai d'un soleil céleste,
Et
croît, secrète et majestueuse,
La
fleur de l'Amour Éternel.
Aux
confins de l'existence,
En
l'intemporel infini,
Par
la divine fusion
D'une
alliance accomplie,
Les
deux âmes s'épousent.
Unique
Flamme, enfin !
Elle
a joui l'Amour humain,
Extase
de désir et de chair,
Elle
a vibré l'Amour inconditionnel,
Détresse de l'absence,
Attente
sans espoir,
Elle
caresse, ce jour, l'Amour divin,
Immortelle parcelle,
Sublimée,
magnifiée, transcendée.
Destin
suprême,
Du
don de soi à soi,
Du
don de soi à l'autre,
Du
don de soi,
Consacré
en Merci,
Au
Créateur de son âme.
19
décembre 2018
*****
LA
VIE EST UNE FÊTE
La
vie est une fête,
Offerte
à chaque instant.
Regarde
autour de toi,
Et
salue la vie !
Une
feuille bruisse et frémit
À
la bise d'automne
Puis
s'envole, rouge de bonheur,
Vers
d'autres cieux.
Au
printemps, l'oisillon pépie
Devant
sa mère, fière,
Pour
un envol prématuré,
Une
coccinelle, peu farouche,
Minaude
sur la peau d'un doigt,
Qui
l'exhorte à rallier les zéphyrs.
Le
nouveau-né, au sourire béat
De
séraphin, ouvre
ses mains
Aux
anges du ciel,
L'enfant,
joyeux,
Rit
en éclats
Sous
l’œil caressant
D'une
famille aimante.
La
vie est une fête,
Chaque
matin,
Devant
le jour nouveau,
J'invoque
un merci dévoué
À
ce que je vois, à ce que je sens,
À
ce que je respire, à ce que j'entends.
La
vie est une fête,
Et
exulte la beauté naturelle
De
l'acte créateur qui la sublime.
La
vie est une fête,
Je
me noie dans son regard bleu gris,
Tourmenté et serein à la fois,
Je
frôle sa main offerte,
Mon
désir étonné frissonne
Dans
mon corps fragile,
Ma
chair caresse sa chair
Et
partage l'amour,
Et
nos «je t'aime» à l'unisson,
Célèbrent
une bénédiction sacrée.
La
vie est une fête,
L'Amour
est sa compagne.
L'un
et l'autre liés,
En
union intemporelle.
L'Amour
de la vie,
La
vie de l'Amour,
L'Amour
est la vie,
La
vie est Amour.
La
vie est une fête,
Et,
quand elle se termine,
L'éternité
s' entrouve alors,
Pour
une danse infinie.
La
mort s'éveille
En
une fête nouvelle...
21décembre 2018
****
FLEUR
DE L'AMOUR
Par
un beau matin estival,
Sous
leurs yeux, étonnés et ravis,
Naquit,
étincelle de vie,
Éclatante
telle un diamant pur,
Une
spore singulière et rare.
Tous
deux ignorent encore,
Innocents,
s'il en est,
Que
Petite Graine, lentement,
De
substrats en ferments,
Germe
au creux de leur âme.
En
semence discrète,
De
complicité en confiance,
De
projet en partage,
Petite
Graine unique grandit.
Il
fallut si peu de gestes,
Un
regard fervent,
D'
ardentes caresses,
Un
tendre partage d'amour,
Et
ils comprirent
Qu'était
là, leur Unique.
L'unique
?
Depuis
la nuit des temps,
Connu,
fantasmé, promis,
par
l'un et par l'autre aussi.
L'unique
?
L'être
d'une vie
Ou
de mille parfois,
Celui
qui vous rend
Vrai
et lumineux.
L'unique
?
Le
cœur bat à son frôlement d'ailes,
À
la mélodie de son chant,
Hurle
la mort en son absence
Puis
revit son printemps
En
sa sensuelle présence.
L'unique
?
Qu'en
un acte barbare,
Funèbre
et ultime,
Qui
l'eût cru,
Fit
duo amant en Uno dormant ?
Pourtant,
en un discret cocon
Magique
et mystique,
Petite
Graine pousse encore.
Existence
morne, parfois,
Douleur,
trop souvent,
Mais,
l'embryon occulte,
Au
creux de l'âme pure
Toujours
grandit.
Dix,
vingt, trente ans,
Le
silence de la mort
Et
la vie qui se tait.
Depuis
l'au-delà,
La
vérité éclate enfin,
Duo
revit, Duo renaît
Et
preuve en est, l'Amour entre eux
Perdure, fidèle et intemporel.
Petit
Graine explose son carcan
Trop
serré, trop étroit.
Et
de la pointe de leur âme,
Se
révèle alors une fleur féerique,
D'un
vert étincelant,
Vivante
et somptueuse,
Magique
et divine,
Signe
éclatant
D'une
passion immortelle,
Sans
failles, d'une pureté absolue,
Pour
ces deux amants, enfin, réunis,
Fleur de l'Amour,
L'
Unique.
22
Décembre 2018
******
LE
PONT
Entre
Terre et Ciel,
Entre
vivants et morts
Se
crée parfois un lien, un pont,
Et,
tout est alors possible
En
cette réalité mystique.
Du
haut de tes Cieux
Toi,
mon Amour d'éternité,
Toi,
mon Amour de toujours,
Sur
la pointe de mots simples,
Inouïs
et célestes,
Doucement,
Tu
t'annonces à moi.
Ta
mort n'est pas.
Ta
mort est Vie,
Ailleurs.
En
gage d'Amour,
Chaque
nuit, chaque jour,
Je
rejoins, avec toi, cet Ailleurs.
Dans
le secret de l'alcôve,
Je
sais ta présence, je sais ton corps,
Et,
nous communions
La
Vie et l'Amour.
Tu
me narres ton univers secret,
Ton
monde de l'Au-Delà.
Je
découvre que,
Depuis
ce funeste départ,
À
tout instant,
Tu
escortes ma solitude.
Près
de moi, tu glisses ton énergie
Et,
s'allonge ton corps sur le mien.
Le
partage de l'Amour
Devient
acte de couple.
Tes
mots tendres se font fervents
Fougueux,
verbe de désir,
Ardent,
verbe de passion.
Tu
m'avoues un Amour sans tache,
Et,
notre âme unique,
Depuis
la Nuit des Temps,
La
tienne, la mienne,
Une
seule Flamme.
Il
est un pont entre Terre et Ciel,
Et
au crépuscule de ma vie,
S'y
unissent nos deux âmes,
Éperdues,
l'une sans l'autre.
Alors,
s'épouse pour l'éternité,
Notre
Flamme-Jumelle.
24
Décembre 2018
******
ET
SI C'ÉTAIT VRAI ?
«
Amour toujours,
Je
t'aime comme un fou,
Je
t'aime pour l'éternité,
Je
t'aime...Je t'aime » !
Transcendant
les ans
Et
les millénaires,
Et
si c'était vrai ?
Et
si c'était vrai,
Ces
mots, simples, susurrés
À
la femme désirée,
À
l'homme convoité,
Ces
mots si doux, si tendres
Qui
parfois se posent
Tels
papillon volage
Sur
d'autres ardeurs,
Et
souvent se perdent
Dans
le tourment de la vie,
Puis
s'oublient, inéluctables ?
Et
si c'était vrai,
Un
jour, ma main serre ta main,
Et,
de ma bouche enivrée
Cette
promesse, banale et magique,
Jaillit, fiévreuse et sûre.
Dans
l'échange du baiser-passion
L'intemporalité de cet amour ?
Et
si c'était vrai,
De
morts en vies, tu l'as dit,
Toujours,
devant le Créateur,
Nous
nous sommes liés,
Épousailles
célestes.
Notre
âme est unique,
Flamme
en la Nuit des Temps,
Et
quand finit l'éternité,
Toujours,
nous restons unis ?
Et
si c'était vrai,
Ces
mots qu'aujourd'hui,
Je
crie à l'envi
À
mon bien-aimé tant chéri,
Dans
l'Au-Delà, disparu,
Je
t'aime encore, je t'aime toujours ?
Et
si c'était vrai,
Le
temps n'existe pas,
Seul
l'Amour, absolu et divin,
Dans
mon âme, dans ton âme.
Tu
attends ma venue,
J'espère
ta main ?
Et
si c'était vrai,
Pas
à pas, jour après jour,
Tu
me mènes vers toi,
Vers
l' Amour infini.
Je
t'aime, mon Amour,
Je
t'aime, pour toujours ?
Et
ça, tu vois,
C'est
tellement vrai ...
24
décembre 2018
*******
FLAMME-JUMELLE
Rencontre
ne saurait être fortuite.
Le
chemin se crée, se trace,
Vers
l'âme qui donne sens à ta vie.
Elle,
jeune et avide d'aventures,
Amants
d'un jour, ou plus parfois,
Ce
jour de juin, réalise soudain,
Que
devant elle, se tient,
L'être
si accompli,
L'Unique
tant espéré,
Dont
chaque badinage d'antan
Présageait
l'avant-goût.
Celui,
elle le pressent déjà,
Qu'elle
doit épouser
Devant
dieu et non les hommes.
Point
n'est besoin de leçons,
Ni
longues réflexions
Elle
convient.
Elle
sait qu'il est Lui.
Et
dans un tourbillon de vie,
La
valse du temps les conduit,
Tous
deux, enlacés,
Vers
le paradis de l'amour.
Paradis
n'est point Éden,
Et
trop vite, Dame Noire,
De
sa faux fatale,
Brise
le rêve des amants,
Mais,
pas les «toujours» de l'Amour.
Lui,
vers sa demeure céleste, envolé,
Elle,
pieds en terre, poursuit
Son
destin séculier.
Elle
aime encore, et vit quelquefois.
En
tréfonds de son cœur,
Telle
une délicate fleur,
La
passion de Lui,
En
silence, mûrit.
Et
jamais personne ne saura
Comment,
par hasard ou pas,
De
Lui à Elle, l'esprit chuchota.
«Mon
Amour, souffla l'éthéré,
Depuis
tout ce temps, près de toi,
Je
suis.
Ta
vie, je l'ai suivie,
Tes
bien-aimés, aussi,
Mon
amour, tu es ma vie,
Car,
oui, je suis.
Ton
âme, la mienne, ont celé
Pour
l'éternité, ce pacte d'amour,
Nous
sommes un,
Nous
sommes Flamme.»
À
cette causerie exceptionnelle,
Tellement
abasourdie, fut-elle,
Que
des heures durant, elle l'écouta.
Le
voile de sa vie s'écarta,
Et
ce fut ainsi,
Son
monde, elle découvrit.
Conçue
par un Créateur divin,
Cette
seule âme, Unique,
Décide
l'amère séparation,
Afin
de connaître,
Sous
toute forme avérée,
En
centaines d'incarnations,
L'Amour
humain.
«Mon
Amour, poursuit-il,
Nous
avons bien réussi
L'amour
humain,
Et
l'avons compris, enfin,
Notre
âme est fin prête à offrir
À
tous, en Terre et Ciel,
Maintenant,
l'Amour Divin...
Je
t'attends, mon Amour,
Pour
t'épouser,
Ici,
devant notre Créateur,
Et
consacrer l'union originelle,
Fusion
de notre âme.
Mon
amour, ton bonheur,
Être
près de moi,
Et
heureux, nous le serons,
Je
te fais cette promesse d'Amour»
Et,
elle d'attendre,
L'espérance
dans le cœur,
Mais
en l'âme esseulée,
La
fin de cette dure vie,
La
vraie délivrance,
Cette
existence nouvelle,
Tellement
cajolée,
Enfin,
auprès de lui,
Son
Amour d'éternité.
25
Décembre 2018
******
PARTAGER
L'AMOUR
«Faire
l'Amour»
Que
ces mots sont bien pâles,
Bien
pauvres, pour dire un acte
Si
sublime, si merveilleux.
Faire
l'Amour, est un don,
Et
je préfère l'expression
«
Partager l'Amour »
Il
est cette création magique,
Dès
que tu tiens ma main,
Et
que mes doigts croisent les tiens,
Les
serrent fort, en un lien secret,
Quand
mon regard plonge
Dans
tes yeux,
Et
que le monde alentour chavire,
Que
ce bonheur indicible m'enivre,
Quand
je me love dans tes bras,
Pour
te lire un poème,
Ou
t'écouter composer une chanson,
Que
tu prends ta guitare,
Et
que, sourire aux lèvres,
fossettes
aux joues,
Tu
me fais l'aubade,
Quand
nous échangeons nos savoirs,
Que nous livrons nos trouvailles,
En
des mots passionnés, éperdus,
Quand
je cuisine pour toi,
Et
que, par dessus mon épaule,
M'embrassant
la nuque,
À
la pointe favorite de mes cheveux,
Tu
humes avec délectation,
Les
fumets doucereux qui s'échappent,
Quand
ma main caresse
Ta
cuisse musclée
Ou
ton torse séduisant,
Quand
du bout de tes doigts de satin,
Tu
frôles la peau de mon bras
Ou
le velours de mon sein,
Quand
notre désir devient
Si
impérieux,
Que
nos corps s'attirent
Comme
des aimants,
Quand,
je m'unis à toi par les yeux,
Par
la bouche ou par le sexe
Et
que nos corps s'épousent
Et
fusionnent, enfin,
Quand
j'éclate de rire
Aux
chatouilles coquines
Qui
m'effleurent,
Et
que nous jouons,
Comme
des enfants espiègles,
Quand
une trêve de ce corps à corps
Nous
voit, encore, échanger nos idées,
Que notre rire, à nouveau,
Nous
réunit,
Et
monte le désir de nous,
Quand,
je crie de plaisir,
Et
qu'en orgasme commun,
Tu
cries aussi ton plaisir,
Que
se mêle, à l'unisson,
Notre
jouissance,
Quand
épuisés, nos corps se posent
Pour
recommencer
Encore,
et encore,
Quand,
en chaque acte du jour, Majestueuse perfection,
Cet
Amour explose
La
vie et le divin,
Oh !
oui, alors,
Nous
«partageons l'Amour».
26
décembre 2018
*******
CHANSON
POUR NOUS DEUX
(chanson)
Dis
moi, dis moi
Mon
amour de là-haut
Ma
force de vie,
Dis
moi, dis moi
Viens
tu me chercher bientôt ?
Je
te parle, je te sens,
Mon
âme sait
Tu
es présent
Et
quand tes bras
M'enlacent,
Quand
tes caresses
Sur
ma joue
Se
font plus douces
Dis
moi, dis moi
Vraiment,
Es
tu bien là ?
Dis
moi, dis moi,
Mon
amour d'en bas
Ma
force de vie,
Dis
moi, dis moi,
Tu
me parles et tu me sens,
Le
sais tu, je t'attends ici,
Ton
âme le sait,
Je
suis présent,
Je
caresse tes joues,
Et
depuis mon départ,
Tu
es lovée dans mes bras.
Toujours.
Dis
moi, dis moi,
Le
sais-tu bien, mon Amour,
Que
je bâtis là haut
Notre
avenir radieux.
Mon
Amour, la petite fille
Qui
dort en toi,
La
femme unique
De
mon éternité,
Le
sais tu bien,
enfin,
sera comblée.
À
mon bras, lumineuse et pure,
Je
t'épouserai encore,
Union
tant désirée,
Devant
hommes et Créateur ?
Dis
moi, dis moi,
Tu
verras notre maison,
Qui
abrite le bonheur
Qui
vibre le pur Amour,
Qu'en
toutes nos vies
Nous
avons failli.
Le
sais tu bien, mon Amour,
Tu
es mon unique, depuis toujours,
Je
suis créé pour toi,
Tu
es créée pour moi
Dis
moi, dis moi,
Es
tu prête, enfin ?
Tu
es ma force, je suis ta vie,
Tu
es ma vie, je suis ta force,
Le
sais tu bien, tu es mon âme ?
Dis
moi dis moi,
Tu
es là-haut, Et moi, ici bas,
J'attends
tes bras,
Pour
m'envoler bientôt.
Je
t'aime.
27décembre
2018
*******
PRENDS
MA MAIN, VIENS
(chanson)
Prends
ma main, prends ma main
Et
viens,
Je
t'ai attendue si longtemps,
Je
t'ai épiée si souvent,
Et
durant tout ce temps passé,
Mon
Amour,
Jamais,
je ne t'ai quittée.
Prends
ma main, prends ma main,
Et
viens,
Je
t'ai tant pleuré, mon aimé,
Ma
vie a stoppé son cours, mon Amour,
Brisée, je l'ai été,
Quand
tu m'as quittée,
Perdue,
sans toi, à jamais.
Prends
ma main, prends ma main,
Et
viens,
Tu
as vécu, mon Amour,
Ta
vie de femme, sans moi,
Et
tu as aimé, mon Amour,
Ces
amants qui n'étaient pas moi
Et
j'ai pleuré, mon Amour,
Devant
ta joie, parfois,
Prends
ma main, prends ma main,
Et
viens,
Oui,
j'ai vécu, mon Amour,
Ma
vie de femme sans toi,
Oui,
j'ai aimé, mon Amour,
Ces
amants qui n'étaient pas toi,
Oui,
j'ai pleuré, mon Amour,
Mais
pas de joie,
L'absence
de toi, parfois.
Prends
ma main, prends ma main
Et
viens, Mon amour,
Contre
moi, enfin,
Ton
corps auprès du mien
Heureux
et serein,
Tu
es là, près de moi, tout près,
Et
quand je regarde tes yeux,
Et
quand je mire ton âme,
J'y
vois le bonheur des toujours
J'y
vois la victoire de l' Amour.
Prends
ma main, prends ma main,
Et
viens,
Car
ton âme, mon Amour,
Épousée
à mon âme,
À
jamais,
C'est
fusion d'éternité,
C'est
fusion d'éternité...
28
décembre 2018
*******
LE
RÊVE
Tel,
en un flocon de neige,
Chaud
et ouaté,
Flotte
mon corps,
Et
erre mon esprit.
De
toi à moi, le dialogue volette,
Chaque
mot, nimbé de clarté.
Aucun
son n'émerge,
Causerie
sans voix.
Ton
âme, apaisante et douce,
Babille
à mon âme.
Nos
tendres souvenirs
De
la vie du temps jadis,
Jaillissent
parfois,
Auréolés
d'un avenir céleste
Au
bonheur radieux.
Au
détour d'une pensée,
Sur
ce chemin, j'entrevois,
Brillante
comme diamant,
Une
ombre fantôme.
Silhouette
d'amants,
Serrés,
côte à côte,
Main
dans la main,
Musarde
lentement,
Confiants,
vers la lumière
Pur
argent,
De
leur union divine.
«Mon
Amour, il te souvient
Notre
existence sur terre,
Bienheureuse
et secrète,
Toi,
si belle, moi, si triste,
Nous
deux, si peu assortis ?
Dans
cette tempête pourtant,
Mon
amour, notre duo d'âmes,
Serein
et ardent,
Fonde
un couple accompli,
Banni
par le mépris familial.» .
En
un rêve cotonneux,
Ou
en ailleurs des cieux,
Pas
à pas, chemine,
Ceinte
d'un halo lumineux,
La
vision éthérée.
Soudain,
face à face,
Pétille,
subtil et scintillant,
Un
chuchotis de mots fervents
Ou
de baisers brûlants.
«
Mon Amour, il te souvient,
Cette
femme qui t'aimait,
Hier,
si mal, aujourd'hui, si bien ?
Moi,
si triste et toi, si pur,
Ta
mort m'a brisée,
Ta
mort a transcendé
Nos
deux âmes, enfin, sublimées.
Mon
Amour, ce couple absolu ,
Avéré,
et, par tous, reconnu,
Porte,
sur Terre et Ciel,
La
Flamme Divine.»
Tel,
en un flocon de neige,
Chaud
et ouaté,
Erre
mon corps,
Et
flotte mon esprit.
31
décembre 2018
******
VOEUX
Le
premier janvier,
Jour
un de l'année,
Sème
sous le gui et les flonflons,
Les
souhaits les plus sincères,
Les
vœux les plus perfides.
Déclaration
convenue
Où
chacun dépose peurs et attentes
Où
l'autre n'est que piètre miroir
D'un
ego en espoir.
Au
trente-et-un de l'an,
La
vieille dame, solitaire et lassée,
Sonde
le cours de sa destinée.
La
fillette, tresses au vent,
Court
au-devant d'un avenir
Vivace
et coloré,
La
femme, la mère, l'amante,
Féminité
osée, féminité assumée.
Coupe
d'élixir de fête en main,
Photos
du bonheur,
Images
du malheur,
Défilent
de ses yeux pâlis
à
sa mémoire flétrie.
Le
regard fixe, figé
Sur
son vénéré bien-aimé,
Beau
taciturne,
À
l’œil océan troublé,
À
l'âme de pur éclat,
Quelques
instants ou des siècles,
Étouffée
de sanglots, l'aïeule,
Se
noie en cet Unique.
Envolé
trop tôt, ce tendre amant
A,
son existence, sacrifié.
Elle
a vu tant de choses,
Et
aussi, tant vécu !
Lors,
lui, depuis les cieux,
Son
Unique, vole vers elle,
Et
délivre souvent,
Messages
d'Amour et de Flamme.
En
ces temps de serments,
Une
joyeuse année,
La
santé, l'amour et la réussite,
L'ancêtre
s'en gausse bien.
L'ultime
espérance de ce jour,
Ne
plus vivre ! Son temps est achevé,
Ne
pas prolonger un destin
Enfin
accompli !
Ne
pas agréer ce qu'elle a toujours refusé,
Faux-semblants
ou menteries !
Mourir,
partir, exister auprès lui.
La
promesse d'une aube nouvelle,
Auprès
de son Amour d'éternité
Est
l'exclusif espoir de son âme...
Qui
se risque à lui offrir ?
N'oublie
jamais
Que,
ton cœur à son cœur,
Peut
mystifier tes souhaits
Même
le meilleur,
Car
tien n'est pas sien !
1 janvier 2019
******
AIMER
Aimer,
Jouer
la vie,
Telle
partie de hasard,
Pile
ou face,
Et,
au vent de la liberté,
Offrir
ton plein être.
Aimer,
Séduire
en l'autre,
L'infime
part de toi,
Offrir
et recevoir,
En
sourire, en regard,
Son
cœur en ton cœur.
Aimer,
Choisir
son élu,
Parfaire
cette unité
Humaine
et divine,
Le
préférer entre tous,
Il
est Lui, tu es Toi.
Aimer,
Créer
ensemble,
Communion
magique,
L'harmonie
du don
Et
du partage de soi
Les
savourer à l'envi.
Aimer,
Badiner
vers l'échange
Du
corps et du cœur,
Jouer
tout en passion,
Jouir
cette émotion,
Et,
en célébrer l'offrande
Aimer,
Plaisir
et respect assortis,
Estime,
de Soi et aussi de Lui,
Chair,
esprit, âme convolés.
Un
être, une unité,
L'accord
parfait
Aimer,
Rayonner
le pur, le divin,
Essence
de l'amour,
En
tout acte de vie,
En
corps et en cœur,
D'âme
à âme.
Aimer,
Consacrer
l'union humaine
En
alliance céleste,
La
sublimer, la magnifier,
Épouser
son âme.
Fusion
de flamme.
5
janvier 2019
*****
PARTIR
Ai
je droit de dire
De
penser ainsi,
Toujours,
j'ai joui ma vie,
vécu
le bien, et le mal aussi,
Aimé
beaucoup souvent,
Ai-je
droit de dire,
À
présent, j'ai fini?
Ai
je droit de dire
J'apprécie
les blés blonds
Ondulant
sous le vent,
Je
savoure l'odeur de l'herbe
Coupée,
fraîche ?
Mon
nez goûte la chair tendre
Du
bébé, au matin,
Tiré
du berceau.
Mon
nez frémit encore,
À
l'odeur de ton tabac
Dans
la maison du bonheur,
Prémices
d'un moment de plaisir.
Mon
nez raffole,
Les
jours de fête,
Du
fumet volatile de cuisine,
De
la musique des casseroles,
Et
de la voix de ma mère ?
Ai
je droit de dire
Mon
œil chérit la beauté
Du
corps de mes amants,
Qui,
sous mes doigts ardents,
Tremblent
de désir
Ou
vibrent de plaisir ?
Ai
je aussi le droit de dire
En
chacun de ces moments,
Qui
embrase mes sens,
Me
donne la vie,
Je
remercie Terre et Ciel
De
tant de sublime splendeur?
Ai
je droit de dire,
J'aime
la générosité
Des
rires partagés,
Et
des larmes essuyées,
Entre
amis, entre frères,
Avant
la sérénité recouvrée?
Ai
je droit de dire,
J'accomplis
acte divin,
¨Par
trois naissances,
Offertes
à l'existence
Et,
devant tant de prodige,
Je
voue gratitude au créateur ?
Ai
je droit de dire,
Je
suis belle de chair
Et
pure en âme,
Souvent,
mon cœur bat
pour
celui qui l'ignore,
Mais,
non, je ne suis point
Invisible
pour les cieux ?
Ai
je droit de dire encore,
La
funeste perte de l'être adoré,
Le
cancer qui ronge mon corps,
La
vieillesse qui griffe ma peau
Ne
servent plus, aujourd'hui,
Mon
bonheur d'exister?
Ai
je droit de dire
J'ai
joui ma vie plus que goûtée,
Lors,
elle est terminée ?
Ai-je
droit de dire
Oui,
je veux partir,
Rallier
les âmes d'éternité
Et
renaître aux cieux ?
Ai-je
droit de dire
Rejoindre
enfin, pour toujours,
mon
bien-aimé, et son Amour
Qui,
depuis la Nuit des Temps,
m'attend,
pour m'unir à son âme,
me
fondre à sa Flamme ?
Ai
je droit de dire
J'exhorte
de tous mes vœux,
La
faux de la grande Mort
Pour
exister
Enfin...
9
janvier 2019
******
L'ERMITE
Ermite
du temps moderne,
Corps
en exil, enfoui,
Auréolé
de pur esprit,
Et
tellement incompris,
J'existe
plus que je ne vis.
Tel
isolé en ma caverne,
Loin
des drames et soucis
En
si profonde solitude,
Que
devant ma béatitude
Famille
et amis m'ont fui
Au
bruit de la ville
Qui
effraie mon oreille
Je
choisis le chant de l'oiseau
Posé
sur l'olivier
Ou
le cri de la mouette
Égayée
sur le fleuve,
Aux
vociférations des enfants
Au
caquètement des parents
Je
choisis le murmure
Du
silence serein.
Nul
son ne brouille
Mon
spirituel colloque
Mystique
anachorète,
Le
cœur éperdu, j'ouvre
L'étincelle
encore secrète,
De
mon âme sourde,
Tel
égaré en un monde,
Lointain
et mystérieux
D'un
au-delà radieux.
En
une antre si féconde,
Que
devant mon extase,
Tout
fol esprit s'embrase.
Le
regard chagrin
Des
frères humains
Meurtrit
mon âme.
Je
m'éloigne des corps,
Je
bannis vie et drame,
Et
crée mon ultime décor.
Lien
occulte avec l'Ailleurs
Je
trace entre lui et moi,
Ce
pont mystérieux,
Passage
vers les cieux,
Parsemé
d'amour et de foi,
De
subtil bonheur.
Contemplative
nonne
Sous
l'attente de la mort
Ma
chair vieillie frissonne.
Affûtée,
la Faux tarde encore.
Je
sens que son approche
Déchire
le voile d'une absence
Interminable
et cruelle,
Je
perçois que mon tendre aimé
Me
désire dans la brillance
De
son Amour pur et fidèle.
Loin,
très loin du chaos
D'un
peuple artificiel,
Dans
ses bras invisibles
Je
quitte l'univers matériel
Et,
nuits et jours paisibles,
Je
me réfugie dans le sein
De
l'Au-Delà auquel j'appartiens,
Êtres
d'Amour, Enfants de Lumière.
Il
m'y attend, il m'y espère,
Lors,
je presse ma vie comblée
De
parfaire son chemin
Et,
d'accomplir ma mort, enfin !
23
janvier 2019
LETTRE
À MON ÂME
Mon
Âme, je te retrouve enfin.
Je
te croyais perdue, mais, tu as toujours été là, dans ma vie, dans
mes décisions, dans mes relations, dans mes amours.
Mon
Âme, tu étais discrète mais tellement présente.
Je
refusais de te voir, mon Âme, car mon corps et mon esprit géraient
tout, et nullement besoin de toi !
Pourtant,
mon âme, tu étais là. Tu attendais...
Parfois
même, je ressentais bien le besoin de me ressourcer à mon profond
MOI, à un dieu, à une entité improbable, à quelque chose de grand
et de pur.
Le
«grand et le pur», mon Âme, c'était toi, et tu étais là !
Toujours...
Tu
attendais patiemment le moment où j'ouvrirais les yeux, le moment où
j'ouvrirais mon cœur, où tu pourrais éclater à mon regard, et au
regard de tous.
Mon
Âme, je t'ai tue, je t'ai cachée car tu étais belle. Je ne
voulais surtout pas qu'on le sache ou qu'on le voie.
Mon
Âme, il est temps maintenant de te laisser enfin agir, comme tu le
dois, aimer, comme tu le sais faire, exister, comme tu l'aurais
toujours dû.
Mon
Âme, bientôt, mon corps va disparaître et avec lui, mon mental
d'humain, mon esprit de contrôle, d'analyse et de gestion.
Mon
corps va disparaître pour te laisser enfin toute la place, briller
comme tu le dois, comme tu le devais.
Mon
Âme, j'ai appris à te nettoyer, à te purifier, et même si rien
n'est parfait, je me sens prête, et, aujourd'hui, tu es apte à
exister, enfin.
Et
là, mon Âme, tu m'exhortes à libérer mon mental, à délivrer mon
corps. Mais qu'en faire ?
Toute
ma vie, ces deux parts de moi ont été dominantes, pour que je
trouve, que NOUS trouvions une place humaine.
Maintenant,
mon Âme, j'ai besoin de te faire toute la place, car je suis TOI, tu
es NOUS, et rien, absolument rien d'autre, au seuil de ma mort.
Oui,
j'ai compris enfin, tout ce qui m'a été présenté comme une autre
vie terrestre, c'est faux !
Je
devais, je dois bien accepter que la Source t'offre à toi, mon Âme,
une vie bien plus belle, sans tricherie, sans mensonge, sans complot,
sans apparence, sans sexe, mais avec tant d'Amour inconditionnel pour
l'autre, car il s'agit bien du «paradis des Âmes», et que, dans ce
monde divin, plus rien de terrestre n'a cours.
Mon
Âme, j'admets aussi enfin, le mot «divin».
Créée
par un Être Divin, chaque Âme est divine, car elle recèle en elle,
depuis toujours, la part d'un Créateur.
Et
à la mort du corps, libérée, enfin, cette étincelle divine peut
enfin rayonner sa véritable existence.
Mon
Âme, il n'y a plus lieu d'avoir peur, de craindre, les uns contre
les autres, ou une vie uniforme, car, désormais, tu vas avoir ta vie
propre d'Âme Divine, et rien d'autre...
Tu
vas côtoyer des êtres célestes d'Amour pur, comme toi, pas de
groupes, de communautés ou de fraternités qui ne sont qu'un leurre
terrestre, mais seulement des âmes pures.
Et,
moi, nous, vivante encore, je dois accepter de baisser les bras, de
lâcher mon corps, de renoncer à tous les travers terrestres, et de
me remettre à toi, mon âme enfin accomplie, au Divin en moi.
Mon
Âme, je pense que désormais, j'ai compris.
Cette
lettre, sans doute, m'autorise à le faire, car elle est ton
testament humain, je suis enfin, une Âme libre et divine.
Le
16 décembre 2018
(modifiée
le 14 janvier 2019)
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