ou Vagabondages poétiques.
A huit ou neuf ans, j'écrivais déjà des poèmes...
Mettre sur le papier ses soucis de petite fille, évoquer les jolies choses de sa vie d'enfant ou les difficultés à se faire comprendre aidaient la fillette que j'étais à briser une "différence" déjà douloureuse.
A l'adolescence, j'ai tout jeté.
Et puis, j'ai couché sur la feuille blanche mes maux d'ado, mes douleurs de jeune amoureuse, ma solitude trop prégnante...oh
combien !
A l'entrée de ma période d'adulte, quand l'amoureux est devenu "époux", quand les enfants, joyeux et bruyants, sont venus rompre la solitude du coeur, quand les amants ne m'apportaient que du bien-être...J'ai tout jeté.
Comme chacun d'entre nous, ma vie m'a apporté son lot de bonheurs et de malheurs. La plume alors est devenue indispensable. Coucher sur la virginité de la feuille les drames et les joies fut une délivrance.
Il y eut la séparation, puis l'amour à nouveau, puis la perte et le deuil, puis, la fuite des enfants avec l'arrivée des petits-enfants, puis, à la cinquantaine, après quinze ans de désert amoureux, la re-naissance du corps... et puis, aussi, l'amitié de l'une ou de l'autre, et puis la mort...
UNE VIE, quoi !
Et, là, je n'ai rien jeté, j'ai publié... MAUX de COEUR.
4.
MAUX de CŒUR.
ou Vagabondages
poétiques.
En quelques poèmes, Danay nous promène
dans la vie. L’amour, la séparation, la maladie, et le bonheur, l’enfance ou
la vieillesse y sont évoqués avec tendresse ou cruauté.
Un style simple ou plus complexe, à lire
par petites touches, pour sourire ou pleurer.
Une poésie abordable pour tous.
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Extrait 1
RENAISSANCE..
Depuis déjà trop longtemps,
Mon jardin d’automne
N’accueillait plus personne...
Froid et solitaire,
Mon sol en jachère
Avait fui son temps !
Dans l’arbre sans feuilles,
Mais encore si
vivant,
Nul souffle de vent...
Aucun rai de soleil,
Sur ma fleur en sommeil,
Stérile, et en deuil…
Un soir de printemps,
D’une île lointaine,
L'oiseau éclatant,
Aviva ma fontaine.
Renaissance à la vie...
Le bonheur rejaillit,
La sève vivifiante
Alors, irradia ma plante.
Et depuis ce jour,
Kaléidoscope de douceurs,
Mon jardin
revêt mille couleurs .
Mais pas d’ Amour...
De quoi ? Dis-moi...
Extrait 2.
LE CRABE.
Il court,
Sur le sable chaud
Et mouillé,
Et s’engouffre
Au détour
Sous le grain grillé
Et glisse
Dans le creux
D’un peu d’eau...
Le crabe !
Il court
Sur le noyau chaud
Et vivant
Et s’engouffre
Au détour
Sous le grain
De la peau
Et glisse
Dans le creux
D’un sein
Ou d’un vagin...
Le crabe !
Tueur discret,
Il ronge
Et s’éparpille
Et s’étale
Et ronge encore...
Elle vit et s’affaiblit,
Il rit et l’affadit,
Couple monstrueux...
Il vit et l’enlaidit,
Elle rit et l’affadit.
C’est toi,
C’est moi
Ou lui...
Qu’importe qui le sert...
On en meurt, du Cancer !
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Pour commander ce livre ( 12.50 € port compris)
danay17@gmail.com
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